Graisse viscérale : comment s’en débarrasser ?

Graisse viscérale : comment s’en débarrasser ?

16 février 2025

8 min

La graisse viscérale, celle qui se loge profondément dans l’abdomen autour des organes vitaux, est à surveiller. Il s’agit d’un indicateur de santé souvent sous-estimé. Contrairement à la graisse sous-cutanée, elle perturbe le métabolisme et augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de syndrome métabolique. Pourtant, il est possible de réduire son accumulation en adoptant des habitudes adaptées.

Graisse viscérale : pourquoi faut-il s’en préoccuper ?

Stockée autour du foie, du pancréas et des intestins, la graisse viscérale est bien plus active que la graisse sous-cutanée. Elle libère en continu des substances inflammatoires qui altèrent l’équilibre métabolique et favorisent l’insulinorésistance. Avec le temps, son accumulation peut entraîner une élévation du taux de glucose dans le sang, un déséquilibre lipidique et une hausse de la pression artérielle. Ces désordres sont les premiers signaux du syndrome métabolique, qui expose à un risque accru de maladies chroniques. Les personnes avec un excès de graisse viscérale ont davantage de risques de développer un diabète, même si leur poids global reste dans une zone normale. Cela s’explique par son action sur le métabolisme du glucose et des lipides. Son impact dépasse donc la question du surpoids : elle peut affecter la santé même chez les personnes ayant un IMC équilibré.

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Comment savoir si l’on a trop de graisse viscérale ?

La balance ne suffit pas à évaluer la graisse viscérale. Une méthode simple consiste à mesurer son tour de taille : si celui-ci dépasse 94 cm chez un homme ou 80 cm chez une femme, l’accumulation de graisse viscérale est probable. Vous pouvez également utiliser un indice de graisse viscérale, disponible via certains calculateurs en ligne. Les examens d’imagerie médicale, tels que le scanner ou l’IRM, permettent une mesure plus précise, mais restent rarement utilisés en routine. En revanche, une simple prise de sang peut révéler des marqueurs associés à un excès de graisse viscérale, comme une glycémie élevée ou un taux de triglycérides anormal.

Comment réduire la graisse abdominale ?

1. L’alimentation, la première action à mener

Mieux manger est indispensable pour réduire la graisse viscérale. Il vous faut adopter une alimentation qui stabilise la glycémie et réduit l’inflammation. Privilégier les aliments riches en fibres permet de ralentir l’absorption des sucres et d’améliorer la sensibilité à l’insuline. Les légumes verts, les légumineuses et les céréales complètes jouent un rôle clé dans ce mécanisme. Les graisses de qualité, comme celles contenues dans les poissons gras, l’huile d’olive ou les noix, ont également un effet bénéfique sur le métabolisme. En parallèle, limiter les sucres rapides et les aliments ultra-transformés est essentiel. Les sodas, viennoiseries et plats industriels favorisent le stockage de graisses profondes en raison de leur impact direct sur la glycémie et la sécrétion d’insuline.

2. L’activité physique, essentielle pour mobiliser les graisses

Bouger régulièrement permet d’éliminer progressivement la graisse viscérale. Les exercices d’endurance comme la marche rapide, le vélo ou la natation sont particulièrement efficaces. L’idéal est d’atteindre au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine pour enclencher la dégradation des réserves de graisses. Le renforcement musculaire a aussi son rôle à jouer. En augmentant la masse musculaire, il stimule le métabolisme de base et améliore la régulation du glucose. L’entraînement fractionné de haute intensité (HIIT) se révèle par ailleurs particulièrement efficace pour réduire la graisse abdominale, en raison de son impact sur l’utilisation des graisses comme source d’énergie.

3. Une meilleure gestion du stress et du sommeil

Le stress chronique est un facteur sous-estimé dans l’accumulation de graisse viscérale. En libérant du cortisol, l’organisme favorise le stockage de graisses dans la zone abdominale. Réduire son niveau de stress grâce à des pratiques comme la méditation, la cohérence cardiaque ou simplement des activités relaxantes peut avoir un impact positif. Le sommeil joue également un rôle fondamental. Une privation chronique de sommeil perturbe le métabolisme des sucres et favorise la prise de poids. Dormir au moins 7 heures par nuit aide à mieux réguler la glycémie et à limiter les envies de sucres et de gras.

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La graisse viscérale est un marqueur essentiel du bon fonctionnement métabolique. Son accumulation est réversible grâce à une approche combinant alimentation équilibrée, activité physique, gestion du stress et compléments alimentaires. Adapter son mode de vie permet non seulement de réduire les risques de maladies métaboliques, mais aussi d’améliorer son bien-être général.

Références

1.      https://www.federationdesdiabetiques.org/information/recherche-innovations-diabete/actualites/la-graisse-viscerale-facteur-majeur-de-risque-de-diabete

2.    https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2010/revue-medicale-suisse-232/syndrome-metabolique-ou-syndrome-de-la-bedaine

3.    https://www.inserm.fr/c-est-quoi/pour-seviter-un-bide-cest-quoi-le-syndrome-metabolique/

4.    https://www.laboratoires-maymat.fr/wp-content/uploads/2018/10/SYNDROME-ME%CC%81TABOLIQUE.pdf