Les triglycérides sont des lipides essentiels à l’organisme, stockés comme source d’énergie. Cependant, lorsqu’ils sont présents en excès dans le sang, ils deviennent un facteur de risque métabolique et cardiovasculaire. Un taux élevé peut favoriser l’athérosclérose, la résistance à l’insuline et, dans les cas les plus sévères, des complications comme la pancréatite aiguë. Réduire son taux de triglycérides repose sur des ajustements alimentaires, une activité physique adaptée et une gestion optimale du mode de vie.
Pourquoi faut-il surveiller son taux de triglycérides ?
Les triglycérides sont des graisses circulant dans le sang. Ils proviennent de deux sources principales :
- L’alimentation, via les graisses et les sucres consommés.
- La production hépatique, le foie transformant les excès de sucres en triglycérides pour les stocker sous forme de réserve énergétique.
Un taux de triglycérides normal se situe en dessous de 1,5 g/L. Une hypertriglycéridémie est diagnostiquée lorsque ce taux dépasse 2 g/L, augmentant alors le risque de maladies cardiovasculaires et de complications métaboliques.
Quelles sont les conséquences d’un excès de triglycérides ?
- Athérosclérose, par accumulation de dépôts lipidiques dans les artères.
- Augmentation du risque de diabète de type 2, par altération de la sensibilité à l’insuline.
- Pancréatite aiguë, dans les cas d’hypertriglycéridémie sévère.
Les principales causes d’un taux élevé de triglycérides
Une alimentation trop riche en sucres et en mauvaises graisses
Les triglycérides sont directement influencés par l’alimentation. Une consommation excessive de :
- Sucres rapides (pâtisseries, sodas, jus de fruits industriels) favorise leur transformation par le foie.
- Alcool, qui stimule leur production hépatique.
- Graisses saturées et trans (fritures, charcuteries, plats industriels) qui perturbent leur régulation.
Une alimentation déséquilibrée est la première cause d’hypertriglycéridémie.
Un mode de vie sédentaire
L’activité physique permet de brûler les triglycérides en excès en les transformant en énergie. En revanche, un manque d’exercice ralentit leur élimination et favorise leur stockage dans les tissus adipeux.
Le surpoids et le syndrome métabolique
L’excès de graisse abdominale est un facteur aggravant. Il favorise une inflammation chronique et une résistance à l’insuline, deux phénomènes qui augmentent la production de triglycérides. Le syndrome métabolique, caractérisé par une glycémie élevée, une hypertension et une dyslipidémie, est souvent associé à une hypertriglycéridémie.
Les 5 signes du syndrome métabolique
Comment faire baisser son taux de triglycérides ?
1.Adopter une alimentation adaptée pour réguler métabolisme lipidique
L’objectif est de privilégier les aliments qui régulent le métabolisme lipidique tout en limitant ceux qui favorisent l’accumulation de triglycérides.
Les aliments à privilégier contre l’hypertriglycéridémie
- Les bonnes graisses :
- Oméga-3 (saumon, maquereaux, sardines, huile de colza, noix).
- Huiles végétales de qualité (olive, lin, noix) pour remplacer les graisses saturées.
- Les fibres alimentaires :
- Légumes verts, légumineuses et céréales complètes ralentissent l’absorption des lipides.
- Les protéines maigres :
- Viandes blanches, poissons, tofu, œufs.
Les aliments à éviter
- Les sucres rapides, responsables de la conversion excessive en triglycérides.
- L’alcool, qui stimule leur production.
- Les fritures et les aliments ultra-transformés, riches en graisses trans. Une alimentation riche en oméga-3 et en fibres, combinée à une réduction des sucres et des graisses saturées, permet une régulation efficace des triglycérides.
La liste complète des mesures diététiques à adopter.
2.Pratiquer une activité physique régulière
L’activité physique est un levier essentiel pour réduire naturellement le taux de triglycérides. Lorsque nous bougeons, notre corps utilise les lipides stockés sous forme de triglycérides comme source d’énergie, ce qui contribue à leur diminution dans le sang.
L’exercice physique permet :
- L’amélioration du métabolisme lipidique : l’activité physique stimule l’oxydation des graisses, réduisant ainsi les triglycérides sanguins.
- Une meilleure sensibilité à l’insuline : elle permet une utilisation plus efficace du glucose, limitant la conversion des sucres en triglycérides.
- Un effet sur la composition corporelle : l’exercice aide à réduire la masse grasse, notamment la graisse viscérale, un facteur aggravant de l’hypertriglycéridémie.
Quels types d’exercice privilégier ?
Les activités d’intensité modérée à élevée sont les plus efficaces pour mobiliser les triglycérides et réduire leur stockage. Parmi les exercices d’endurance (cardio) que vous pouvez privilégier :
- La marche rapide : 30 à 45 minutes par jour suffisent pour activer le métabolisme lipidique.
- Le vélo : excellent pour brûler les graisses tout en limitant les impacts sur les articulations.
- La natation : permet un travail musculaire global et améliore la circulation sanguine.
- La course à pied : plus intense, elle sollicite fortement le métabolisme des lipides.
Développer la masse musculaire augmente également la dépense énergétique au repos et favorise la sensibilité à l’insuline, un élément clé pour limiter la transformation des sucres en triglycérides. Les exercices de résistance (haltères, bandes élastiques, poids du corps) aident à équilibrer le métabolisme lipidique. Une séance de 20 à 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine, suffit pour avoir un impact bénéfique.
Enfin, l’entraînement fractionné haute intensité (HIIT) combine des périodes d’effort intense avec de courtes récupérations, ce qui stimule la combustion des graisses et améliore la régulation des triglycérides. Une bonne pratique consiste à 30 secondes de sprint, suivies de 1 minute de marche, répété 8 à 10 fois.
Exemple de programme sportif :
- 150 minutes d’activité modérée par semaine (marche rapide, vélo, natation).
- 75 minutes d’activité intense par semaine (course à pied, HIIT).
- 2 à 3 séances de renforcement musculaire en complément.
L’essentiel est néanmoins d’adopter une pratique régulière, adaptée à son niveau, et d’éviter une sédentarité prolongée en intégrant plus de mouvements dans la vie quotidienne (marcher au lieu de prendre l’ascenseur, faire des pauses actives, jardiner, bricoler).
3.Mieux gérer votre stress et organiser votre sommeil
Le stress et un sommeil de mauvaise qualité influencent directement la production de triglycérides. Lorsque le corps est soumis à un stress chronique ou à un manque de sommeil, des mécanismes hormonaux se déclenchent, favorisant l’accumulation des lipides dans le sang. Le stress active la sécrétion de cortisol, une hormone qui incite l’organisme à produire plus de glucose et à stocker davantage de triglycérides. Une tension nerveuse prolongée pousse également souvent à des comportements alimentaires déséquilibrés (grignotage sucré, alimentation émotionnelle). Enfin, l’inflammation chronique induite par le stress altère le métabolisme des lipides, aggravant ainsi les risques cardiovasculaires.
Techniques de gestion du stress
- La méditation et la respiration profonde : les techniques comme la cohérence cardiaque permettent de réguler la production de cortisol.
- Le yoga et le tai-chi : ces exercices associent mouvements doux et respiration contrôlée pour réduire les tensions nerveuses.
- Les activités de détente : lecture, musique, jardinage, marche en pleine nature aident à abaisser le niveau de stress.
Limitez également les sources de stress inutiles. Une bonne organisation de l’environnement au travail et des pauses régulières sont importantes.
L’importance du sommeil dans la régulation des lipides
Un sommeil de mauvaise qualité perturbe le métabolisme des graisses et favorise l’accumulation de triglycérides. Un sommeil insuffisant entraîne en effet un déséquilibre des hormones métaboliques, notamment la leptine (hormone de la satiété) et la ghréline (hormone de la faim), ce qui pousse à consommer plus de sucres et de graisses. Un manque de sommeil réduit en outre l’efficacité de l’insuline, ce qui entraîne une augmentation de la production de triglycérides par le foie.
Comment améliorer la qualité du sommeil ?
- Éviter les écrans (smartphones, télévisions) au moins une heure avant le coucher.
- Adopter une routine stable : se coucher et se lever à des heures régulières.
- Optimiser l’environnement de sommeil : chambre sombre, température fraîche, literie confortable.
- Éviter les excitants en fin de journée : café, thé, alcool, repas trop copieux.
- Pratiquer des rituels de relaxation avant le coucher (lecture, bain tiède, respiration lente).
- Un sommeil réparateur de 7 à 9 heures par nuit contribue à réguler le métabolisme des lipides, limitant ainsi la production excessive de triglycérides.
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Réduire son taux de triglycérides repose donc sur trois piliers essentiels :
- Une alimentation adaptée, favorisant les oméga-3, les fibres et les protéines maigres, tout en limitant les sucres rapides et l’alcool.
- Une activité physique régulière, qui stimule la mobilisation des graisses et améliore la sensibilité à l’insuline.
- Une bonne gestion du stress et du sommeil, pour limiter l’inflammation et la production excessive de triglycérides. Prendre des mesures dès aujourd’hui permet de prévenir les complications à long terme et d’améliorer son bien-être global.
Références
2. https://www.sfcardio.fr/sites/default/files/2021-04/2021_03-Publication_Triglyce%CC%81rides.pdf
3. https://www.vidal.fr/medicaments/substances/triglycerides-9215.html